A.3. Menu « Block layer »

L'option « Enable the block layer » permet de désactiver la prise en charge des périphériques de type bloc, ce qui peut être utile pour les noyaux destinés à des appareils embarqués. Cela supprime des fonctionnalités essentielles aux systèmes de fichiers, aussi la réponse recommandé est-elle 'N'.

L'option « Support for Large Block Devices » permet de prendre en charge les périphériques de type bloc de grande dimensions (c'est-à-dire plus de deux téra octets). La réponse recommandé est 'N'.

L'option « Support for tracing block io actions » permet de prendre en charge le suivi des opérations sur les périphériques de type bloc à des fins d'analyse. La réponse recommandé est 'N'.

L'option « Support for Large Single Files » permet de prendre en charge les fichiers de très grande dimensions (c'est-à-dire de taille supérieure à deux téra octets). La réponse recommandé est 'N'.

L'option « Block layer SG support v4 (EXPERIMENTAL) » permet de prendre en charge une nouvelle implémentation des périphériques SCSI générique, qui est utilisée par les pariphériques SCSI, les graveurs et les disques SATA. Cette nouvelle implémentation permet de prendre en charge des opérations plus complexes que l'ancienne implémentation, mais elle est encore marquée expérimentale. Aussi la réponse recommandé est-elle 'N'.

A.3.1. Sous-menu « IO Schedulers »

L'option « Anticipatory I/O scheduler » active l'ordonnanceur d'entrées/sorties par défaut de Linux. Cet ordonnanceur peut effectuer les opérations de manière anticipée lorsqu'il en a la possibilité, afin d'avoir éviter de les faire de manière bloquante lorsque le système sera peut-être plus occupé à des opérations plus importantes que les entrées/sorties. Cette politique permet donc d'augmenter les performances de manière générale, sauf dans de rares cas d'utilisation, essentiellement lors de l'utilisation de certaines bases de données. La réponse recommandée est 'Y'. Cet ordonnanceur est l'ordonnanceur par défaut de Linux.

L'option « Deadline I/O scheduler » active un ordonnanceur plus simplifié et plus compact, relativement correct et parfois plus rapide que l'ordonnaceur de l'option « Anticipatory I/O scheduler », en particulier avec certaines bases de données. Cette option peut donc être utile dans certaines applications serveur. La réponse recommandée est 'Y'. Il peut être sélectionné comme ordonnanceur par défaut du système au démarrage avec la ligne de commande « elevator=deadline » du noyau.

L'option « CFQ I/O scheduler » active un ordonnanceur qui répartit les requêtes d'entrée/sortie de manière équitable entre tous les processus du système. Cet ordonnanceur garantit donc une meilleure répartition des accès aux périphériques que les autres, ce qui le rend très adapté pour les systèmes où la réactivité des processus doit être maximale. C'est l'ordonnanceur de prédilection pour les ordinateurs personnels, la réponse recommandée est donc 'Y'. Il peut être sélectionné comme ordonnanceur par défaut du système au démarrage avec la ligne de commande « elevator=cfq » du noyau.

L'option « Default I/O scheduler » permet de sélectionner l'ordonnanceur par défaut utilisé par Linux. Si aucun des ordonnanceur précédent n'est disponible, les opérations d'entrée/sortie se feront dans l'ordre direct des demandes des sous-systèmes utilisateurs (ordonnanceur « No-op »). L'ordonnanceur par défaut peut être modifié en exécution, pour chaque périphérique, via le système de fichier /sys/. La réponse recommandée est 'CFQ'.